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Martin Malvy et Montcuq une vieille histoire déjà. Le clientélisme

En fait, même à Figeac, Martin Malvy, ils ne semblent pas l'aimer... On vote parfois faute de mieux...

Le clientélisme, c'est finalement le sujet de ce "vieux texte", en 2019 je reprends une citation de M. Martin Malvy dans une vidéo :


Martin Malvy

Il viendra à Cahors soutenir son ancien assistant parlementaire...
Le mardi 5 novembre 2013, à l’Elysée, François Hollande lui a remis les insignes d’officier de la Légion d’Honneur ! Prétendant : « Vous avez donné le meilleur de vous-même pour la vie publique. Aujourd’hui, la République vous distingue, mais vous avez distingué la République. Vous êtes aussi homme de travail, c’est-à-dire plus tôt que les autres au bureau, et toujours sur le terrain. » (selon leur Dépêche du lendemain)



Là je souris... Vous également ?... Souvenir d’une phrase de Martine Aubry, j’en retrouve rapidement, dans le livre publié le 4 avril 2012, la formulation exacte : « Arrêtez de dire qu’il travaille. François n’a jamais travaillé, il ne fout rien. » (Le Journal du dimanche du 30 avril 2011)

Certes, avant, quand je pensais à la légion d’honneur, Maurice Papon dans son cercueil avec sa distinction qu’il refusa de rendre m’apparaissait. Les politiques se décorent... Je pense nécessaire de n’accorder aucune valeur aux médailles remises par les élus à leurs amis...

De Martin Malvy me sont parvenus les propos : « Vous avez rappelé ma fidélité à un territoire, Figeac, à mon département d’origine, à Midi-Pyrénées, à un engagement.
J’ajouterai la passion qui m’a conduit à ne jamais préférer un moment personnel à une obligation, estimant que celle-ci était la réponse à celles et ceux qui un jour m’ont fait confiance. »
Personne n’a lu "Des racines, des combats et des rêves" de Malvy Martin !? Me suis-je exclamé ! «...ceux qui accusent les autres de clientélisme sont souvent ceux qui n’ont pas réussi à être élus ou réélus. Faire de la politique, c’est être à l’écoute et, par définition, chercher à rendre service » n’était pas le passage m’ayant le plus choqué dans ces entretiens avec Jean-Christophe Giesbert et Marc Teynier, publiés le 7 octobre 2010, par Michel Lafon. Ni « j’appartiens à une famille où personne n’a jamais fait fortune » d’un homme ayant cumulé tant de mandats. Faire fortune débute à combien, monsieur ? (la rémunération d’un président du Conseil régional semble limitée par la loi à 5 512,13 euros et au niveau des intercommunalités de moins de 50 000 habitants à 3 421,32 euros, soit quand même plus de 100 000 euros annuels avec une vie quotidienne largement pourvue de « notes de frais » ; je n’ai pas trouvé les montants octroyés à monsieur Malvy... qui peut également bénéficier de pensions de retraites... sans oublier son poste de premier adjoint à Figeac... et ses droits d’auteur... ne plaisantons pas...)
« - En évoquant ces moments cruels pour votre grand-père, on se dit que la politique devait représenter pour vous beaucoup d’honneur. Est-ce que vous avez suivi cette voie bien des années plus tard avec, consciemment ou non, l’envie de laver le nom de votre famille ?
- Je pense que cela a joué. (...) Je ne pense pas que mon grand-père ait eu une influence directe sur moi. Nous n’avons que rarement parlé de son histoire ensemble. J’avais davantage de discussions avec ma grand-mère, qui m’en racontait longuement les différents épisodes et vouait une haine sans borne à Clemenceau... (...) En 1920, deux ans seulement après la fin de la guerre, porter le nom de Malvy c’était porter celui de l’homme qui avait été accusé de complicité avec l’ennemi... » et dans ce livre, monsieur Malvy s’ingénie à "discrètement" charger Clemenceau « Cela va conduire à un procès inique. Si Louis-Jean Malvy est bien blanchi des chefs d’accusation initiaux, il est en revanche, au dernier moment, condamné à cinq ans de bannissement pour « forfaiture », c’est-à-dire pour ne pas avoir dûment rempli sa charge de ministre de l’Intérieur [durant la première guerre mondiale] (...) Il y a deux ans, l’historien Jean-Yves Le Naour a consacré un ouvrage à cet épisode de la IIIe République. Il l’a intitulé L’Affaire Malvy, le Dreyfus de la Grande Guerre. Tout est dans le titre... »
Quelques pages plus loin arrive l’enfance de Martin, né en 1936 « J’étais en sixième et devais avoir onze ans. Un jour un garçon de ma classe me lança dans la cour : « Après tout, tu n’es que le petit-fils d’un traître. » Ce jour-là je me suis battu comme jamais... »
Ainsi, le lecteur doit penser qu’en 1947, le jeune Martin fut victime d’un « Après tout, tu n’es que le petit-fils d’un traître » à cause de cette histoire de la première guerre mondiale où nous devons avoir conclu que les malheurs du Louis-Jean proviennent du vilain Clemenceau... en lisant la dédicace, déjà, un malaise m’avait effleuré : « à mes petits-enfants, Louis-Jean et Simon. » Non qu’un homme de cet âge tienne à présenter sa descendance mais ce prénom, "Louis-Jean"... celui du grand-père du président du Conseil Régional, dont j’ai une très mauvaise opinion. J’espérais encore à cet instant que l’adjoint au maire de Figeac exposerait précisément sa position, avec de nombreuses "réticences" par rapport à cet ascendant condamné par la Haute-Cour de justice le 6 août 1918 (ès qualité de ministre de l’intérieur de 1914 à 1917) à 5 ans de bannissement, mais ne s’arrêtant pas là, redevenant député (et même éphémère ministre) et soutenant les accords de Munich (entre Hitler et Daladier) puis votant le 10 juillet 1940 à Vichy les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Frappé d’indignité nationale et inéligibilité pour 10 ans en 1945, il est mort en 1949. Son petit-fils Martin avait 13 ans. Pas étonnant qu’il n’ait pas vraiment parlé avec lui de politique ! Mais ce pan est occulté dans les racines... Il existe une notion de mensonge par omission...

Nul n’est coupable des fautes de ses ancêtres. Mais quand on souhaite "réhabiliter" la mémoire d’un tel personnage, il serait préférable que l’ensemble des électeurs, et le Président de la République avant d’élever à un si haut grade républicain, le sachent et connaissent d’autres versions que celle du petit-fils.

1918 ? La faute à Clemenceau ! Et à une Haute-Cour soucieuse de lui plaire ! Quant au titre "L’Affaire Malvy, le Dreyfus de la Grande Guerre", il me semble un peu déplacé pour un homme qui vota les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Un peu de retenue... oui, c’est moi qui écris cela, qu’on peut caricaturer d’anarchiste... Il existe des endroits où quand on ne suit pas le troupeau, on vous colle sur le front l’étiquette anarchiste... Quand l’opinion en arrive à considérer ainsi de vrais républicains, la manipulation des foules est réussie !
Face à une condamnation de 1918 vaillamment défendue, les bons journalistes aurait dû évoquer celle de 1945 ? Ils n’en ont sûrement pas eu le temps (ou la lucidité ! peu d’entretiens, où le whisky coulait à flots... si si... mais non je n’invente rien... j’y reviendrai...). Pourtant, monsieur Malvy y prêta le flan en répondant, pour 1918 : « les sénateurs étaient à ce point mal à l’aise avec cette condamnation qu’ils ne l’avaient pas déchu de ses droits civiques et qu’il était toujours député. »
Donc le lecteur ignorant 1940-1945 doit considérer l’apostrophe « petit-fils d’un traître » liée à 1918. Non ? Aucune trace de l’indignité nationale et inéligibilité de 1945, et nulle réticence sur Marcel Peyrouton (2 juillet 1887 - le 6 novembre 1983), qui participa au gouvernement de Vichy sous l’Occupation, pourtant son propre oncle par alliance, qui épousa Paulette Malvy (fille de Louis-Jean Malvy) le 15 mai 1929.

Avec son nom en gras en haut de ce livre, qu’il est même allé dédicacer en librairies, monsieur Malvy ne me semble pas très bien placé pour juger les écrivains. Qui plus est sans les lire...

Pourquoi ai-je lu ce livre ? Car Martin Malvy s’est imposé dans ma vie... Ma profession libérale auteur-éditeur ne lui semblant pas acceptable pour accéder au rang d’écrivain... donc je l’ai acheté... Je suppose ce livre très peu lu... Naturellement leur dépêche en assura la promotion...

Nul n’est responsable des erreurs de ses ancêtres... d’ailleurs tout le monde, à cinquante générations, doit bien pouvoir y déceler des assassins, des violeurs, des voleurs, des criminels... un coucou littéraire à Philippe... mais non pas Pétain, Djian, de la rivière Sainte-Bob, « plus une décision est stupide, plus elle est facile à prendre (...) nos motivations profondes sont si complexes, si accablantes... » je vais vous perdre, c’est le risque... criminels, traîtres... mais quand on se met à défendre un grand-père, surtout de son poste de Président de Région, surtout quand il fut condamné à l’indignité nationale en 1945, les électeurs devraient le savoir... Ce serait le rôle des journalistes... ceux de leur dépêche du midi (où monsieur Malvy débuta sa carrière) semblaient plutôt favorables à l’ouvrage...
Je vais encore me répéter, vous les avez déjà lues, mes déboires Malvy... « Quand Martin Malvy publie un livre : questions de déontologie » est sorti le 6 avril 2013... oui presque un an, et aucune vraie réaction, ni de sympathisants, ni d’opposants. Rien. Je dois être encore moins lu que lui.

J’aimerais que messieurs Miquel, Amigues, Vayssouze-Faure, Hureaux et les autres réagissent sur ce pavé de monsieur Malvy... Sur les miens, également, oui, ça montrerait au moins qu’ils les ont achetés ! Quelques ventes, on en est là, quand on a choisi la vraie indépendance... Mais bon, avec l’âge, il est trop tard pour se renier... « quarante-sept ans était l’âge de l’incertitude, celui où l’on devinait que rien n’allait s’arranger dans nombre de disciplines. D’un côté l’esprit continuant de s’aiguiser, mais de l’autre...» (Sainte-Bob)


municipales dans le Lot en 2014


Extrait du livre des municipales lotoises en 2014...

Cahors, municipales 2014 : un enjeu départemental majeur de Stéphane Ternoise.

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sur le forum 24 aout 2021 : Montcuq, troublant, le livre sur Montcuq-en-Quercy-Blanc.

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