Montcuq regarde droit dans les yeux Cahors

Peut-on être élu à Cahors sans le soutien de la Dépêche du Midi ?

Oui, ça c’est vu ! Mais il est très difficile de se maintenir en place... Le problème avec cette dépêche... Ceux qui pourraient l’affronter lui accordent un pouvoir qu’elle n’a pas, en fait ! Vous avez l’impression de devoir rester complaisants pour ne pas être blacklistés mais soyez tous intransigeants ! Si à chaque article tendancieux les visés réclamaient un droit de réponse... certes, un seul, se retrouverait comme le Ternoise, ignoré... mais tous...




En 2001... Bernard Charles fut battu par Michel Roumégoux... Mais avant, Maurice Faure, après 34 années dans le fauteuil, ne lui passa le flambeau qu’à 14 voix près. Pierre Mas, UDF, sera de nouveau battu, plus sévèrement, à la consultation suivante et aux législatives. Mais la mainmise des radicaux aurait déjà pu tomber en 1989...

2001 : « À quelques jours de ces élections, tous les pronostics donnaient Bernard Charles gagnant. A cela, plusieurs raisons. Le bilan du maire sortant recueillait une certaine approbation. Sur le plan politique, jamais Bernard Charles n’était en meilleure posture. Dès le premier tour il avait scellé l’union avec ses partenaires de la gauche plurielle (quitte à faire entrer sur sa liste des candidats contestés dans leurs propres rangs). Pendant ce temps, la droite s’étripait. Le RPR et son président Lucien Blanc tapait sur l’UDF alors que Roland Hureaux conduisait un cavalier seul. »
Dans leur dépêche qui s’interrogeait ensuite : « Où donc Michel Roumégoux est allé chercher les voix qui lui manquaient ? Chez les abstentionnistes, c’est certain. Puisque 7 % d’électeurs en plus sont allés voter hier. Ce réservoir là a largement compensé les éventuelles fuites des électeurs qui avaient voté Hureaux au premier tour. »
Bernard Charles : « « Pour Cahors, on peut parler d’un séisme important. Il s’agit d’un avertissement pour les élus. Dans une ville pourtant qui avait de très bons chiffres sur la sécurité, ce thème exacerbé par nos adversaires a donné des résultats ». L’ancien maire de Cahors rappelle les bons chiffres de la gauche au conseil général. « Et puis, dit-il, je reste député, président du groupe Radical Citoyen Vert à l’assemblée ». »
Malheureusement, pour des questions de financement électoral, Michel Roumégoux dut laisser son siège... ce qui semble avoir brisé l’élan... Qu’aurait-il réalisé en un mandat ?... Et l’affaire du parking souterrain offrit un boulevard au fidèle de Gérard Miquel...

2008... Marc Lecuru n’avait sûrement aucune illusion... Et ce fut le choc PRG-PS... également un choc physique...
Le soir du premier tour, ce fut la fête à la permanence PS : "le grand" dut essayer de modérer ses troupes... il avait rapidement remarqué un observateur... Devancer Marc Lecuru constituait naturellement un motif de satisfaction mais le bonheur c’était d’avoir écrasé l’infâme Orliac, d’avoir enfin viré ces radicaux de la mairie... des décennies s’ouvraient devant eux... Finis les radicaux...

Comme c’est drôle de voir sur leur dépêche la députée Dominique Orliac soutenant son cher ami Jean-Marc Vayssouze...


2014. Quel sera l’effet du « petit livre » de monsieur Hureaux déposé dans 11 000 boîtes aux lettres ?... S’adresser ainsi directement aux cadurciennes et cadurciens semble une bonne option...

Extrait du livre des municipales lotoises en 2014... Cahors, municipales 2014 : un enjeu départemental majeur de Stéphane Ternoise. Il est toujours en vente libre !... mais peu visible... En papier (18 euros, 300 pages) et numérique (9,99 euros). Où acheter ? Liens pour achat (papier et numérique).